La baisse sévère des dotations de l’État a privé la commune de 3 millions € de recettes au cours de ce mandat 2014 – 2020. Ce fut un coup dur, d'autant plus que Quesnoy est une petite ville à la campagne qui a toujours disposé de revenus modestes. En effet, chez nous, pas de zone industrielle, commerciale ou logistique qui rapporte gros en terme de fiscalité.
Aucune équipe municipale n'avait jamais eu à gérer le budget de la ville dans de telles circonstances.
Nous avons relevé le défi, les finances de la ville sont restées saines, avec une bonne capacité à investir, sans avoir augmenté le taux de la fiscalité locale.
Nous avons fait des choix en responsabilité. Nous sommes fiers d'avoir réussi, dans ce contexte, à développer de nouveaux services, à augmenter le budget consacré aux écoles, à accroître le nombre d’animations, etc.
Il faut être conscient que cela a été rendu possible grâce à des efforts constants d'optimisation, de rationalisation et de mutualisation pour contenir les dépenses, mais aussi grâce au travail mené pour augmenter les recettes avec, par exemple, la fiscalité des nouveaux logements, l'accueil de nouvelles entreprises, la recherche de subventions et un meilleur recouvrement des sommes dues à la Ville.
Aujourd'hui, notre commune a préservé sa capacité de mener les beaux projets qui se préparent. Cependant, prudence et clairvoyance sont de mise : les conséquences de la suppression de la taxe d'habitation sur le budget des communes, restent floues. Combien d'années cette suppression sera-t-elle compensée ?
Aussi, nous nous engageons à œuvrer de façon toujours aussi responsable à la gestion des deniers publics, maintenir des finances saines, sans endettement massif et sans peser toujours plus sur le contribuable.
Nous savons le faire.
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