jeudi 30 janvier 2020

ENERGIE le moteur de l'action !


Chaque jour, sans forcément en avoir complètement conscience, dans toutes nos actions du quotidien, nous utilisons de l’énergie de façon directe ou indirecte, pour nous chauffer, nous nourrir (le transport de nos aliments, la cuisson de nos aliments), nous laver (l’eau doit être chauffée), nous déplacer, nous habiller (de l’énergie a été utilisée de façon indirecte pour la production, le transport de nos habits).

Chaque jour, dans des proportions plus ou moins variées, nous utilisons de l’énergie nucléaire, fossile ou renouvelable.

Chacune de ces énergies n’a cependant pas le même impact sur l’environnement sur le court, le moyen et le long terme.

Dans la rencontre du « sommet de la terre » de Johannesbourg en 2002 (rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées depuis 1972 par l'ONU, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial), l’énergie a été identifiée comme un des axes majeurs à développer, particulièrement en s’employant à veiller aux surconsommations et en utilisant une part grandissante d’énergies renouvelables.

Soyons clair, à ce jour, il n’existe pas de système de production d’énergie n’ayant aucun impact sur l’environnement, néanmoins les énergies renouvelables lorsqu’elles sont bien employées sont le seul moyen technologique permettant de limiter grandement cet impact, et cela de manière durable.

Dessin de Clara, 7 ans: soleil alimentant des panneaux solaires


Il apparaît donc, dès lors, tout à fait raisonné pour une force publique quelle qu’elle soit, de mettre une partie de son énergie au service du développement et de la mise en valeur de démarches et de dispositifs visant à diffuser et à favoriser l’implantation d’énergies renouvelables sur son territoire.

Cela, la majorité municipale en place l’a compris depuis très longtemps et apparaît comme un groupe d’énergies humaines favorisant l’émergence d’énergies renouvelables sur son territoire.

Durant le mandat 2014-2020, le thème de l’énergie a été un des axes majeurs de développement de Quesnoy-sur-Deûle mené par Rose Marie Hallynck et son équipe municipale. 
Ce développement a non seulement permis de réduire l’impact environnemental de manière croissante durant tout le mandat, mais également participé à la baisse drastique du coût économique de l’énergie pour la collectivité, favorisant ainsi une gestion équilibrée et saine des finances locales dans un contexte de baisse importante des recettes.

La politique de réduction des consommations pour l’ensemble des bâtiments communaux et l’éclairage public a largement contribué à cela. L’extinction de l’éclairage public la nuit est un gain écologique et économique manifeste. Quesnoy-sur-Deûle apparaît désormais comme modèle auprès des communes voisines, particulièrement pour l’incroyable travail réalisé pour le passage à l’éclairage LED sur une très grande partie du territoire communal durant le mandat.

Pour se faire une idée, l'éclairage public est désormais éteint de 00h30 à 4h30 et de 1h30 à 5h30 le week-end. Cela représente 30 000 euros d’économies par an, soit 150 000 euros sur la totalité du mandat ! C’est ce qu’on appelle « le courage politique » ! Car on entend de tout à propos de ce programme…l’insécurité aurait augmenté…Or l’insécurité se mesure par des indicateurs et n'a été aucunement impactée par l'extinction de l'éclairage au coeur de la nuit.

S’engager dans des mesures de haute qualité environnementale pour les performances thermiques et à l’utilisation de matériaux sains participe également à une meilleure gestion de l’énergie. La réalisation de la Maison Blanche l'a pris en compte, la double paroi vitrée de la salle Sieux également et c’est bien entendu un pré-requis pour l’acquisition de l’Ange Gardien.
La Ville a également adhéré à différents dispositifs mis en place la Métropole Européenne de Lille et bénéficier par exemple de l'expertise d'un conseiller en énergie partagé, qui accompagne plusieurs communes. 

De plus, notre commune a fait le choix de se fournir à 100 % en électricité "verte", c'est à dire renouvelable sans recours aux énergies fossiles. 

L’étude des possibilités d’installation des systèmes de production d’énergies renouvelables est aussi une démarche importante en matière d’énergie car elle participe à la préparation du futur proche. Le projet SOLIS correspond à une projection concrète de ces études. La Ville a en effet conclu un partenariat avec SOLIS pour l'installation d'une centrale photovoltaïque, ainsi qu'une petite unité d'autoconsommation sur le toit de la salle Festi'Val.
Selon le plan de charge de l'entreprise, les travaux devraient démarrer au cours du 1er trimestre 2020. Ce projet est ouvert à l'épargne citoyenne. L'objectif de la collecte est fixé à 17 000 €. A ce jour, des citoyens investisseurs ont placé 8015 € dans ce projet soit près de la moitié de l'objectif. 

Dessin de Clara, 7ans: le soleil bienfaisant


Administrer une commune, c’est être en mesure d’offrir une vision de la société et du territoire, à un moment donné, pour la conduire vers le meilleur. C’est être en mesure de porter un regard individuel et collectif en fédérant des énergies et des pensées pour les mettre au service de tous. Quesnoy Pour Tous Naturellement ne manque pas d’énergies et d’enthousiasme pour continuer à promouvoir les énergies renouvelables sur son territoire en continuant à faire de cette thématique, un des axes prépondérants de sa politique locale.


Article rédigé par Emilien Debaecke 
Sources: Rose Marie Hallynck et Béatrice Prouvost








mardi 28 janvier 2020

TER et transports en commun


Chacun le sait, Quesnoy-Sur-Deûle n'est pas une commune isolée, enclavée mais plutôt la voisine d'une grande métropole, Lille. 

Quesnoy-Sur-Deûle fait partie intégrante du territoire de la MEL (MÉTROPOLE EUROPÉENNE DE LILLE). De nombreuses compétences sont ainsi directement gérées par la MEL. Le transport en commun entre dans ce cadre. 

En tant qu'administrés, ces logiques peuvent parfois nous dépasser. Néanmoins, nos élus sont les garants de la parfaite compréhension de celles-ci afin que la parole locale puisse se faire entendre et remonter jusqu’aux organes de décision de la Métropole.

Une des nombreuses activités de nos élus communaux consiste ainsi à faire valoir nos besoins auprès de la MEL. En tant que Maire, engagée dans la voie du développement durable, Rose Marie HALLYNCK intervient très régulièrement auprès de la MEL et d'Ilévia sur les questions de la mobilité et se fait le relais des difficultés vécues au quotidien par les habitants.
Elle fait régulièrement le point sur ces questions lors de ses communications à chaque séance du Conseil municipal.  
Ci-dessous, les informations apportées lors du Conseil municipal du 19 décembre dernier.

Retrouvez toutes les communications au fil des mois et des ans, sur le site de la Ville www.quesnoysurdeule.fr, rubrique citoyenneté - vie municipale - compte-rendus


Transports en commune : des plus et des moins

Depuis le 4 novembre, la ligne 88 est prolongée de Wambrechies Chariot d'Or à Comines Gare.
Cette offre supplémentaire répond aux besoins exprimés par des usagers des transports en commun, en particulier des travailleurs handicapés des ESAT Malecot à Sainte Marguerite et parc d'activité du Moulin à Wambrechies, et améliore la desserte des habitations et hameaux quesnoysiens situés le long de la RM 308 entre Comines et Wambrechies. 

C'est ainsi que 7 allers et 5 retours de la ligne 88 jusqu’ici en terminus à Wambrechies Chariot d’or seront prolongés jusque Comines Gare (soit 5 départs supplémentaires Comines > Lille, 7 départs supplémentaires Lille > Comines).

Les horaires proposés ont été étudiés pour assurer les entrées et sorties des ESAT de Sainte Marguerite et Wambrechies et des collèges de Comines. La ligne scolaire 988, devenue inutile, a donc été supprimée.

Ces horaires permettent également des allers-retours supplémentaires vers Lille pour les étudiants et les salariés.


D'autres difficultés persistent et Madame la Maire continue de se mobiliser pour que des améliorations soient apportées dans l'intérêt des Quesnoysiens et des Métropolitains.


A l'exemple de la Liane 90 : Madame la Maire a interpellé le Président de la Mel et son Vice-président en charge des transports, demandant réflexion et action pour améliorer le service rendu par la Liane, service pour lequel a été constatée une dégradation de la fiabilité, de l'efficacité et du confort, suggérant soit des aménagements de voirie provisoires, dans un premier temps,  aux points de congestion entre Saint-André et Lille, soit un retour au trajet initial de la Liane 90 via l'esplanade et le boulevard de la Liberté.

Son courrier vient de recevoir une réponse. Cette réponse ne porte que sur la faisabilité d'aménager la voirie. Des études ont été menées. Elles concluent à l'impossibilité d'envisager à court terme et de façon provisoire, des aménagements qui réserveraient une voie aux bus, au regard de l'engorgement de ce secteur et des conséquences prévisibles que cela aurait sur plusieurs kilomètres en amont …

La MEL a cependant confirmé avoir lancé les études de conception pour créer des couloirs bus de part et d'autre du boulevard Coubertin, et que d'importants travaux estimés à plus de 3 millions d'euros seront lancés au deuxième trimestre 2021.  C'est donc une esquisse de solution mais à moyen terme.

A ce jour, pas de réponse au sujet de la proposition de renouer avec le trajet initial de la Liane 90, avec destination Lille-Siège de région, via l'esplanade et le boulevard de la Liberté.

Rose Marie Hallynck réinterpellera donc Messieurs le Président et Vice-président chargé des transports, car d'ici le début et la réalisation des travaux de voirie côté Bd Coubertin, une amélioration des performances du service de la Liane est attendue et indispensable à court terme.

Article issu des communications de Rose Marie Hallynck  au Conseil municipal, séance du 19 décembre 2019

samedi 25 janvier 2020

ESPACE NATUREL ET CADRE DE VIE


« Étonne-toi de ce qui existe. » Clément d’Alexandrie

En novembre 2019, « Quesnoy pour tous naturellement » sous la bannière de Rose-Marie Hallynck, l’actuelle maire de Quesnoy-Sur-Deûle, se lançait dans une démarche de démocratie participative pour aller au-delà de la simple démocratie représentative.

Tout a commencé par une enquête en ligne ouverte aux citoyens puis par deux séances de restitution/concertation qui ont rencontré un franc succès.
Cette émulation a permis de générer de l’intelligence collective venant renforcer et parfois bousculer les idées que l’on pouvait se faire sur le territoire. Le partage et l’échange ont été sources de progrès.

 
                                Photo Denis Hoss

La thématique des espaces naturels et du cadre de vie est ressortie comme « la » préoccupation première des Quesnoysiens. Car en effet, chacun est bien conscient dans son quotidien de la qualité de vie qui règne sur le territoire communal. 

Avec 35 exploitations agricoles actives, cette activité est un des moteurs principaux du maintien des paysages agraires. Au fil des saisons l’agriculteur travaille et entretient les sols pour que les plantes y croissent. L’utilisation des engrais verts comme le trèfle incarnat ou encore la moutarde blanche vient désormais apporter des couleurs aux parcelles agricoles jusqu’au cœur de l’hiver. Cela participe au maintien des sols face à l’érosion. Les nombreux élevages assurent la présence de pâturages dans lesquels on peut découvrir de nombreux animaux pour le plus grand plaisir des enfants.

Et puis Quesnoy ne serait pas Quesnoy sans sa Deûle. Elle vient par la puissance de son débit marquer la séparation entre deux rives, celle de gauche et celle de droite. Les bords de Deûle sont un plaisir que chacun sait savourer. Les promenades du Dimanche, les coureurs, les cyclistes, les mono-cyclistes, les cavaliers, les marcheurs, les pêcheurs, on trouve tous les styles, toutes les modes aux abords de cette Deûle ! Et puis il y a la lagune, dans laquelle on devine la faune et la flore. La foulque macroule, la cardère sauvage ou cabaret des oiseaux, l’angélique officinale, les chênes, les saules sont autant d’espèces devant lesquelles on peut s’émerveiller.

                                Photo Denis Hoss

Les jardins partagés, lieux d’échanges de savoir-faire, de connaissance des pratiques culturales, de fabrication de paysages de cultures sont également des lieux de rencontre sociale qui participent à construire des paysages et du plaisir partagé.

C’est tout cela que l’on nomme « cadre de vie » et de sa qualité découle une partie du bien-être.
Seulement, qu’on ne s’y méprenne pas, la qualité du cadre de vie n’est pas un acquis inébranlable.
Ce cadre privilégié et préservé n’est pas le fruit du hasard mais plutôt le résultat d’une action publique menée depuis plusieurs années.

Et l'action publique en matière d'environnement n'est pas un long fleuve tranquille !

L’attraction de la métropole, la pression immobilière, l’implantation de projets d’urbanisme sans réelles visions de longs termes, le fait de ne pas considérer le paysage dans les projets d’aménagement sont autant de facteurs capables de rompre l’équilibre fragile du cadre de vie.
Il n’y a qu’à regarder certains paysages d’entrées de villes malmenés pour s’en convaincre.

L’action municipale en place depuis 2014 porte ces valeurs de défense et de préservation des espaces naturels tout en portant une vision qui veille à développer des projets d’entretien et de valorisation de ces mêmes espaces.

Durant le mandat qui vient de s’écouler plus de 8 000 arbres et arbustes auront été plantés à Quesnoy-sur-Deûle !

                                photo Vincent Jourdain

Une démarche de suppression des pesticides a été engagée afin de tendre vers le zéro phyto. Le développement de la nature en ville a été un axe de travail mis en œuvre et de nombreuses possibilités de végétalisation, d’embellissement et de fleurissement ont été initiées.

Ces démarches dans l’air du temps seront bientôt ancrées dans les cultures et deviendront des évidences. Les jeunes générations de plus en plus soucieuses d’environnement portent déjà ces valeurs et les encouragent. A l’heure où les restrictions préfectorales d’utilisation de l’eau potable se sont poursuivies jusqu’en décembre, tant l’état des nappes phréatiques était alarmant, il est grand temps de penser la culture ornementale classique et nécessitant des apports en eau quotidien comme une pratique appartenant au passé.

L’action de la majorité municipale s’est également attachée durant son mandat à protéger le potentiel écologique du site des 4 Bonniers et à le valoriser au travers d’un inventaire botanique et d’une gestion différenciée. De nouveaux jardins familiaux ou partagés ont été créés ainsi que des jardins pédagogiques tel celui de l'école Jules Ferry ou aux abords de la Maison blanche et de l’allée des Etreindelles.

La majorité a également veillé tout au long de son mandat à préserver notre campagne en réalisant les projets d’habitat dans la zone agglomérée. Cela s’est fait en considérant les outils tels que les  SCOT (schéma de cohérence territorial), le PADD (plan d’aménagement et de développement durable) et le PLU2 (plan local d’urbanisme). L’intégration de la ville de Quesnoy-sur-Deûle dans le projet Arc Nord est également un axe prépondérant de cette vision de préservation.

                                photo Florence Delchambre

L’expérience politique de Rose-Marie Hallynck et sa vision du territoire permettent aujourd’hui de garantir à Quesnoy-sur-Deûle un respect, une préservation et un dynamisme du cadre de vie.

Article rédigé par Emilien Debaecke

Sources: Rose Marie Hallynck et Béatrice Prouvost