« Étonne-toi de ce qui existe. » Clément d’Alexandrie
En novembre 2019, « Quesnoy pour tous naturellement »
sous la bannière de Rose-Marie Hallynck, l’actuelle maire de Quesnoy-Sur-Deûle,
se lançait dans une démarche de démocratie participative pour aller au-delà de
la simple démocratie représentative.
Tout a commencé par une enquête en ligne ouverte aux citoyens
puis par deux séances de restitution/concertation qui ont rencontré un franc
succès.
Cette émulation a permis de générer de l’intelligence
collective venant renforcer et parfois bousculer les idées que l’on pouvait se
faire sur le territoire. Le partage et l’échange ont été sources de progrès.
Photo Denis Hoss
La thématique des espaces naturels et du cadre de vie est
ressortie comme « la » préoccupation première des Quesnoysiens. Car en
effet, chacun est bien conscient dans son quotidien de la qualité de vie qui
règne sur le territoire communal.
Avec 35 exploitations agricoles actives, cette activité est
un des moteurs principaux du maintien des paysages agraires. Au fil des saisons
l’agriculteur travaille et entretient les sols pour que les plantes y croissent.
L’utilisation des engrais verts comme le trèfle incarnat ou encore la moutarde
blanche vient désormais apporter des couleurs aux parcelles agricoles jusqu’au
cœur de l’hiver. Cela participe au maintien des sols face à l’érosion. Les
nombreux élevages assurent la présence de pâturages dans lesquels on peut
découvrir de nombreux animaux pour le plus grand plaisir des enfants.
Et puis Quesnoy ne serait pas Quesnoy sans sa Deûle. Elle vient
par la puissance de son débit marquer la séparation entre deux rives, celle de
gauche et celle de droite. Les bords de Deûle sont un plaisir que chacun sait
savourer. Les promenades du Dimanche, les coureurs, les cyclistes, les
mono-cyclistes, les cavaliers, les marcheurs, les pêcheurs, on trouve tous les styles, toutes
les modes aux abords de cette Deûle ! Et puis il y a la lagune, dans
laquelle on devine la faune et la flore. La foulque macroule, la cardère
sauvage ou cabaret des oiseaux, l’angélique officinale, les chênes, les saules
sont autant d’espèces devant lesquelles on peut s’émerveiller.
Photo Denis Hoss
Les jardins partagés, lieux d’échanges de savoir-faire, de
connaissance des pratiques culturales, de fabrication de paysages de cultures sont
également des lieux de rencontre sociale qui participent à construire des
paysages et du plaisir partagé.
C’est tout cela que l’on nomme « cadre de vie » et
de sa qualité découle une partie du bien-être.
Seulement, qu’on ne s’y méprenne pas, la qualité du cadre de
vie n’est pas un acquis inébranlable.
Ce cadre privilégié et préservé n’est pas le fruit du hasard
mais plutôt le résultat d’une action publique menée depuis plusieurs années.
Et l'action publique en matière d'environnement n'est pas un long fleuve tranquille !
L’attraction de la métropole, la pression immobilière, l’implantation
de projets d’urbanisme sans réelles visions de longs termes, le fait de ne pas considérer
le paysage dans les projets d’aménagement sont autant de facteurs capables de rompre
l’équilibre fragile du cadre de vie.
Il n’y a qu’à regarder certains paysages d’entrées de villes
malmenés pour s’en convaincre.
L’action municipale en place depuis 2014 porte ces valeurs
de défense et de préservation des espaces naturels tout en portant une vision
qui veille à développer des projets d’entretien et de valorisation de ces mêmes
espaces.
Durant le mandat qui vient de s’écouler plus de 8 000 arbres et arbustes auront été plantés à Quesnoy-sur-Deûle !
photo Vincent Jourdain
Une démarche de suppression des pesticides a été engagée afin de tendre vers le zéro
phyto. Le développement de la nature en ville a été un axe de travail mis en œuvre
et de nombreuses possibilités de végétalisation, d’embellissement et de
fleurissement ont été initiées.
Ces démarches dans l’air du temps seront bientôt ancrées dans
les cultures et deviendront des évidences. Les jeunes générations de plus en
plus soucieuses d’environnement portent déjà ces valeurs et les encouragent. A
l’heure où les restrictions préfectorales d’utilisation de l’eau
potable se sont poursuivies jusqu’en décembre, tant l’état des nappes
phréatiques était alarmant, il est grand temps de penser la culture ornementale
classique et nécessitant des apports en eau quotidien comme une pratique appartenant
au passé.
L’action de la majorité municipale s’est également attachée
durant son mandat à protéger le potentiel écologique du site des 4 Bonniers et à
le valoriser au travers d’un inventaire botanique et d’une gestion différenciée.
De nouveaux jardins familiaux ou partagés ont été créés ainsi que des jardins
pédagogiques tel celui de l'école Jules Ferry ou aux abords de la Maison blanche et de l’allée
des Etreindelles.
La majorité a également veillé tout au long de son mandat à préserver
notre campagne en réalisant les projets d’habitat dans la zone agglomérée. Cela
s’est fait en considérant les outils tels que les SCOT (schéma de cohérence territorial), le
PADD (plan d’aménagement et de développement durable) et le PLU2 (plan local d’urbanisme).
L’intégration de la ville de Quesnoy-sur-Deûle dans le projet Arc Nord est
également un axe prépondérant de cette vision de préservation.
photo Florence Delchambre
photo Florence Delchambre
L’expérience politique de Rose-Marie Hallynck et sa vision
du territoire permettent aujourd’hui de garantir à Quesnoy-sur-Deûle un respect,
une préservation et un dynamisme du cadre de vie.
Article rédigé par Emilien Debaecke
Sources: Rose Marie Hallynck et Béatrice Prouvost
Article rédigé par Emilien Debaecke
Sources: Rose Marie Hallynck et Béatrice Prouvost
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