samedi 25 janvier 2020

ESPACE NATUREL ET CADRE DE VIE


« Étonne-toi de ce qui existe. » Clément d’Alexandrie

En novembre 2019, « Quesnoy pour tous naturellement » sous la bannière de Rose-Marie Hallynck, l’actuelle maire de Quesnoy-Sur-Deûle, se lançait dans une démarche de démocratie participative pour aller au-delà de la simple démocratie représentative.

Tout a commencé par une enquête en ligne ouverte aux citoyens puis par deux séances de restitution/concertation qui ont rencontré un franc succès.
Cette émulation a permis de générer de l’intelligence collective venant renforcer et parfois bousculer les idées que l’on pouvait se faire sur le territoire. Le partage et l’échange ont été sources de progrès.

 
                                Photo Denis Hoss

La thématique des espaces naturels et du cadre de vie est ressortie comme « la » préoccupation première des Quesnoysiens. Car en effet, chacun est bien conscient dans son quotidien de la qualité de vie qui règne sur le territoire communal. 

Avec 35 exploitations agricoles actives, cette activité est un des moteurs principaux du maintien des paysages agraires. Au fil des saisons l’agriculteur travaille et entretient les sols pour que les plantes y croissent. L’utilisation des engrais verts comme le trèfle incarnat ou encore la moutarde blanche vient désormais apporter des couleurs aux parcelles agricoles jusqu’au cœur de l’hiver. Cela participe au maintien des sols face à l’érosion. Les nombreux élevages assurent la présence de pâturages dans lesquels on peut découvrir de nombreux animaux pour le plus grand plaisir des enfants.

Et puis Quesnoy ne serait pas Quesnoy sans sa Deûle. Elle vient par la puissance de son débit marquer la séparation entre deux rives, celle de gauche et celle de droite. Les bords de Deûle sont un plaisir que chacun sait savourer. Les promenades du Dimanche, les coureurs, les cyclistes, les mono-cyclistes, les cavaliers, les marcheurs, les pêcheurs, on trouve tous les styles, toutes les modes aux abords de cette Deûle ! Et puis il y a la lagune, dans laquelle on devine la faune et la flore. La foulque macroule, la cardère sauvage ou cabaret des oiseaux, l’angélique officinale, les chênes, les saules sont autant d’espèces devant lesquelles on peut s’émerveiller.

                                Photo Denis Hoss

Les jardins partagés, lieux d’échanges de savoir-faire, de connaissance des pratiques culturales, de fabrication de paysages de cultures sont également des lieux de rencontre sociale qui participent à construire des paysages et du plaisir partagé.

C’est tout cela que l’on nomme « cadre de vie » et de sa qualité découle une partie du bien-être.
Seulement, qu’on ne s’y méprenne pas, la qualité du cadre de vie n’est pas un acquis inébranlable.
Ce cadre privilégié et préservé n’est pas le fruit du hasard mais plutôt le résultat d’une action publique menée depuis plusieurs années.

Et l'action publique en matière d'environnement n'est pas un long fleuve tranquille !

L’attraction de la métropole, la pression immobilière, l’implantation de projets d’urbanisme sans réelles visions de longs termes, le fait de ne pas considérer le paysage dans les projets d’aménagement sont autant de facteurs capables de rompre l’équilibre fragile du cadre de vie.
Il n’y a qu’à regarder certains paysages d’entrées de villes malmenés pour s’en convaincre.

L’action municipale en place depuis 2014 porte ces valeurs de défense et de préservation des espaces naturels tout en portant une vision qui veille à développer des projets d’entretien et de valorisation de ces mêmes espaces.

Durant le mandat qui vient de s’écouler plus de 8 000 arbres et arbustes auront été plantés à Quesnoy-sur-Deûle !

                                photo Vincent Jourdain

Une démarche de suppression des pesticides a été engagée afin de tendre vers le zéro phyto. Le développement de la nature en ville a été un axe de travail mis en œuvre et de nombreuses possibilités de végétalisation, d’embellissement et de fleurissement ont été initiées.

Ces démarches dans l’air du temps seront bientôt ancrées dans les cultures et deviendront des évidences. Les jeunes générations de plus en plus soucieuses d’environnement portent déjà ces valeurs et les encouragent. A l’heure où les restrictions préfectorales d’utilisation de l’eau potable se sont poursuivies jusqu’en décembre, tant l’état des nappes phréatiques était alarmant, il est grand temps de penser la culture ornementale classique et nécessitant des apports en eau quotidien comme une pratique appartenant au passé.

L’action de la majorité municipale s’est également attachée durant son mandat à protéger le potentiel écologique du site des 4 Bonniers et à le valoriser au travers d’un inventaire botanique et d’une gestion différenciée. De nouveaux jardins familiaux ou partagés ont été créés ainsi que des jardins pédagogiques tel celui de l'école Jules Ferry ou aux abords de la Maison blanche et de l’allée des Etreindelles.

La majorité a également veillé tout au long de son mandat à préserver notre campagne en réalisant les projets d’habitat dans la zone agglomérée. Cela s’est fait en considérant les outils tels que les  SCOT (schéma de cohérence territorial), le PADD (plan d’aménagement et de développement durable) et le PLU2 (plan local d’urbanisme). L’intégration de la ville de Quesnoy-sur-Deûle dans le projet Arc Nord est également un axe prépondérant de cette vision de préservation.

                                photo Florence Delchambre

L’expérience politique de Rose-Marie Hallynck et sa vision du territoire permettent aujourd’hui de garantir à Quesnoy-sur-Deûle un respect, une préservation et un dynamisme du cadre de vie.

Article rédigé par Emilien Debaecke

Sources: Rose Marie Hallynck et Béatrice Prouvost


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